Gamal Abdel Nasser... comment a-t-il appris ? Comment est-il devenu un officier ?!

Cet article a été traduit par Reem Hany
Révisé par Omaima Ahmed
Les Shemasharjis se demandent de la manière de l’apprentissage de Gamal Abdel Nasser et comment il est devenu un officier de l’armée égyptienne, alors qu’il était un fils d’un homme pauvre qui était un employé dans l’intérêt postal ?!
L’objectif de cette question, est-ce qu’il existe de la justice sociale et de l’égalité des chances au règne royal !!
Les nombres seront répondu par Shemasharjis :
Premièrement, comment Gamal Abdel Nasser a-t-il appris ?
_Parmi chaque mille citoyens égyptiens, il y avait que 15 personnes qui ont eu la chance et ont permis de rejoindre des écoles, dont Gamal Abdel Nasser.
Jamal Abdel Nasser est né en 1918, et il a inscrit à l’enseignement primaire en 1924, la proportion de tous inscrits à l’école (primaire, préparatoire et secondaire) est égale à 15 personnes de chaque mille égyptiens.
Parmi chaque mille égyptiens, il y avait que 15 personnes qui ont rejoint à l’école.
La population d’Égypte étaient 14 millions de personnes, parmi eux un quart de million enseigné dans les phases de l’éducation pré-universités, l’enfant Gamal Abdel Nasser était l’un d’entre eux.
Avec leur habitude de déformer l’histoire et leur ingéniosité dans la falsification, certains des Shemasharjis pourraient dire :
« Peut-être que seulement un quart de million de ces personnes étaient les seuls Égyptiens dont l’âge n’a pas dépassé l’âge d’admission à l’école, tandis que les 14 millions d’autres Égyptiens ont déjà appris et terminé leurs études. »
Les chiffres sont la meilleure réponse aux Shemasharjis parce que le pourcentage d’Égyptiens de moins de 15 ans (en 1927) était de 38,6%, ce qui signifie qu’à l’époque, le nombre d’Égyptiens en âge d’étudier était d’environ 5,3 millions de personnes, dont seulement un quart de million étaient inscrits à l’école.
Alors, qu’est-ce qui a empêché les autres de rejoindre l’école ?!
Lors de la révolution de juillet 1952 (malgré les efforts de Nageeb El-Halaly et du Dr Taha Hussein) pendant les années 1940, pour mettre la gratuité de l’éducation primaire et secondaire mise en œuvre. 75% de la population égyptienne âgée de plus de dix ans ne savait ni lire ni écrire et Plus de 90% des femmes âgées de plus de dix ans ne savaient ni lire ni écrire également.
Deuxièmement : comment Gamal Abdel Nasser a-t-il rejoint l’Académie militaire ?
En 1911, l’Italie a occupé la Libye, le voisin ouest de l’Égypte, et en 1935, l’Italie a occupé l’Éthiopie. Avec l’alliance du régime fasciste italien dirigé par Mussolini et du régime nazi allemand dirigé par Hitler, et avec l’expansion du programme d’armement allemand sous Hitler, les Britanniques ont commencé à se préparer à une guerre mondiale qui se rapprochait chaque jour. L’Italie serait contre eux, et ses forces encercleraient l’Égypte depuis l’ouest et le sud. Ainsi, le gouvernement britannique a conclu un traité en 1936 avec le gouvernement égyptien dirigé par le leader Wafdiste Mustafa El-Nahhas le 26 août 1936, le traité de 1936, qui comprenait une clause permettant d’augmenter le nombre d’officiers de l’armée égyptienne. Ainsi, après que le nombre requis de fils de la classe des pachas et des grands ait été admis à l’Académie militaire comme d’habitude, un autre nombre de fils des Égyptiens des autres classes a été admis pour utiliser l’armée égyptienne dans la défense de l’Égypte et alléger le fardeau de l’armée d’occupation britannique dans la prochaine guerre.
Peut-être que les Shemasharjis ne savent pas que Gamal Abdel Nasser, après avoir obtenu son baccalauréat en littérature, a décidé de rejoindre l’Académie militaire, a réussi l’examen médical mais a échoué à l’examen de l’institution parce qu’il était le petit-fils d’un paysan de Bani Mur, et le fils d’un modeste employé qui ne possédait rien, et parce qu’il a participé aux manifestations de 1935.
Lorsque la première tentative de Gamal Abdel Nasser de devenir officier a échoué, il s’est inscrit à la faculté de droit de l’université du Caire en octobre 1936 et y est resté six mois. Cependant, à la fin de l’année 1936, le ministère de la Guerre a annoncé son besoin d’une deuxième vague pour augmenter le nombre d’officiers de l’armée égyptienne parmi les jeunes, compte tenu des craintes des Anglais quant aux ambitions nazies de l’Allemagne. Gamal Abdel Nasser s’est donc présenté une deuxième fois à l’école militaire pour éviter les raisons qui ont causé son refus la première fois. Il a réussi à rencontrer le sous-secrétaire du ministère de la Guerre, le général Ibrahim Khairy, qui a été impressionné par sa franchise, son patriotisme et sa détermination à devenir officier. Il a donc accepté son admission à l’école militaire et en mars 1937, Gamal Abdel Nasser est devenu étudiant à l’école militaire.
Le conflit en Europe était la motivation pour augmenter le nombre d’officiers de l’armée égyptienne parmi les jeunes, indépendamment de leur classe sociale ou de leur richesse. Gamal Abdel Nasser, Anwar Sadat et un groupe d’officiers libres faisaient partie de ces jeunes.
Ce n’était pas à cause de l’égalité des chances à l’époque monarchique ou grâce à une subvention du roi, mais en raison des arrangements de la Grande-Bretagne pour mener une nouvelle guerre mondiale et de sa volonté de régler les affaires de ses colonies.
Troisièmement : le sens du terme « Shemasharji » :
- « Shemasharji » :
Ce mot turc signifie : le serviteur responsable du lavage des vêtements sales. Cette description s’applique parfaitement aux partisans de la monarchie et de l’ère pré-indépendance dans le monde arabe. Autrefois, le « Shemasharji » lavait les vêtements sales de son maître, le sultan, le khédive, le roi ou le seigneur féodal, puis il aidait son maître à s’habiller et à mettre ses chaussures. Le « Shemasharji » actuel tente de laver l’histoire sombre des familles royales et des classes dirigeantes du monde arabe à l’époque de l’occupation. En fait, l’ancien « Shemasharji » avait son droit à mes yeux, parce qu’il faisait son travail en nettoyant les saletés des vêtements de ses maîtres. En revanche, le « Shemasharji » actuel travaille à embellir les ordures et les hontes de l’histoire de ses maîtres, ce qui représente une falsification de la conscience, une déformation de la vérité et une glorification de l’époque de l’occupation. C’est un crime similaire aux crimes de contrefaçon dans les documents officiels, voire plus dangereux. Les « Shemasharji » d’aujourd’hui cherchent à créer des générations dépourvues de conscience, déconnectées de leur appartenance, amoureuses de l’époque de l’occupation et hostiles à l’indépendance nationale.
Sources :
Ahmed Abdallah Raza : Les étudiants et la politique en Egypte
Abdelkhalek Farouk : Combien les Égyptiens dépensent-ils pour l’éducation ?
Mohammed Awda : Naissance de la révolution
Mohammed Hassanin Haikal : Dossier Suez
Rauf Abbas : La révolution de juillet, ses avantages et ses inconvénients, un demi-siècle plus tard, Le Caire, 2003
Ahmed Hamrush Histoire de la révolution 23 juillet - Première partie